On se cherche dans sa famille, ses parents, ses enfants, son travail, son corps, la santé, la force, la méditation, la spiritualité, le bouddhisme, le yoga… Tout cela, c’est la même chose. C’est toujours ce besoin de se trouver.
Un jour, on se rend compte de ce fantasme. Alors, petit à petit, le sentiment que l’on ne peut pas se trouver là-dedans devient vivant. C’est alors que l’on voit la beauté de toutes ces choses; parce qu’elles n’ont rien à vous apporter.
Alors vous pouvez vraiment être une mère, une femme, une amante. Si vous faites du yoga, si vous mangez de la choucroute, si vous êtes professeur ou étudiant, vous le serez par le cœur, c’est-à-dire vraiment.
Vous n’aurez plus besoin de vous trouver en tant qu’étudiante, en tant que professeur, en tant que femme, en tant que mère, dans ce que vous faites. Plus besoin d’être reconnue, d’être aimée, de tous ces fantasmes maladifs. Vous vous rendez compte que vous n’avez besoin de rien.
Il vient alors une sensation d’espace, de liberté.
Ce dont j’ai besoin, c’est ce que j’ai. Voilà l’art de vivre. Ce que je n’ai pas, je n’en ai pas besoin. C’est très clair dans l’instant; l’instant d’après, c’est autre chose. Satisfaction d’instant en instant. Là, les relations affectives, le travail, le yoga ou la choucroute sont vécus autrement: non plus comme une technique ou un style de vie pour vous trouver, mais comme une exploration, parce que la vie est exploration.
Les quelques moments que l’on passe sur cette terre sont à utiliser pour découvrir, explorer, comprendre, entendre, sentir.
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Texte © Eric Baret | Yoga du Cachemire avec Eric Baret
Chères lectrices, chers lecteurs, Prenez avis que ce texte a été publié pour l’intérêt informatif qu’il représente en lien avec le thème abordé sur ce blogue. Bien que je sois vigilante quant à la crédibilité de sa source, votre discernement doit prévaloir en tout temps. Utilisez-le. Votre hôtesse, Andree Boulay.
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